MA PREMIÈRE VIE ,('de ma naissance à la rencontre avec l'homme de ma vie)
Du plus loin que je me rappelle la chance n'a pas toujours été à mes côtes
En mettant à plat tout ce qui m'a marqué en négatif j'ai bien l'intention de démarrer ma troisième partie de vie
Beaucoup de choses se sont passees donc je vais écrire un poste pour la première partie ,puis la seconde et ensuite cette troisième vie, celle de la maturité et la sagesse
J'ai toujours été une petite bouboule, dans la cour de l'école on m'appelait la grosse, surtout un garçon nommé Laurent
Celui là, grande bouche sur de lui et méchant comment tout
Quand je l'ai retrouvé au lycée, période où j'étais devenue mince avec des copines, des copains ,lui était dans son coin ,seul et je n'ai pas pu m'empêcher d'être triste car il vivait ce qu'il m'avait fait vivre et c'est dur d'être seul
Grossir pour moi était vital et essentiel à ma protection, une enveloppe de graisse qui ,je le pensais à tort, pouvait dégouter mon grand père afin qu'il arrête de mettre ses sales mains sur moi,
Mais ça n'a pas fonctionné
Le premier souvenir c'est un jour de carnaval où ma grand mère m'envoie chercher mon grand père pour lui dire qu'on part à Carrefour et si j'y allais ,ben j'avais droit à un Hollywood chewing-gum
Plus tard j'ai compris que ma ''mamie'' m'envoyait comme un morceau de viande à son mari
À cause de ça, je me suis éloignée de ma sœur car si j'allais pas le voir il disait qu'il s'en prendrait à elle donc j'y allais pour pas qu'elle vive ça
C'était jusqu'à mes 16 ans, année où je suis partie de chez mes parents, j'avais un amoureux ,,une petite frappe et lorsqu'il s'est jeté sur moi dans la cour je lui ai dis ''lache moi où je le dis à mon copain ''
Il m'a juste répondu '' tu sais pas ce que tu perds'' j'ai vomi contre l'abricotier du jardin
Plus tard j'ai appris que je n'étais pas la seule victime de la'famille ,loin de là malheureusement
J'ai oublié cette partie de ma vie longtemps
Quand j'étais à côté de lui je tremblais mais je ne savais pas pourquoi
C'était étrange
Mon regret? C'est qu'il y a prescription et que pendant que moi je suis persuadée qu'il est un peu pour ma pathologie auto immune il a 80 ans passe et n'a jamais payé pour le mal qu'il a fait à nous toutes
Les victimes de la famille nous n'avons rien dit car notre mère ou grand mère agissait sur nous avec un harcèlement moral
Il m'a fallut du temps avant de me dire qu'elle était aussi fautive que lui voir plus ,telle la Femme à fourniret ou Dutroux
Gamine j'avais regardé un film sur une jeune fille atteindre de SEP et en regardant ce film je me'suis dis ''si j'avais ça, on m'aimerait et on s'occuperait de moi'' j aurais dû me taire
Mon premier petit copain était violent et se droguait
Je sais que mes parents étaient persuadés que je me droguais mais c'est faux
Ce garçon violent autoritaire n'aurait jamais accepté que je me drogue ,lol il se permettais juste de me mettre des claques mais à 16 ans on est bête
Pour me protéger je suis partie à 1000 kms
Dans les Ardennes là où se trouve une partie de ma famille
Cette année 1997 j'ai perdue mon tonton du sida
C'était mon premier décès et mon oncle je l'aimais, je ne lui ai pas dis au revoir
J'ai ensuite rencontre le géniteur de ma première fille
Maman à 20 ans , maman seule car ce géniteur était marié avec une jeune fille de son pays agee de 14 ans, le jour de mon accouchement
Il a reconnu ma fille, et aujourd'hui des que financièrement nous le pourrons JC l'adoptera et c'est le plus magnifique des cadeaux que nous pourrons lui offrir
Cet homme avait 14 ans de plus que moi, était voleur menteur polygame violent .....
Il a essayé une fois de kidnapper ma fille,elle a eu tellement peur qu'elle avait traversé sa couche de pipi rien qu'en croisant son regard
Nous étions dans un ascenseur et jusqu'à ses 18 ans elle refusait d'aller dans un ascenseur
J'ai fui les Ardennes car il pouvait l'amener en Turquie donc je suis revenue sur Perpignan et j'ai fais ma crise d'adolescence
Je sortais tous les soirs, je rencontrais du monde, beaucoup de monde, trop même, je crois que je suis incapable de me rappeler des prénoms de tous ces hommes
J'avais ma revanche ,je plaisais mais je me détruisais en me salissant
C'est un jour une psychologue qui m'a dit que tant que je n'aurai pas décidé de changer, je continuerai à rencontrer des hommes qui ne me respectaient pas car je ne connaissais que ça grâce à mon grand père
C'est là que je me suis réveillée un matin avec des jambes endormies
Aux urgences j'ai rencontré un neurologue
Après des examens il m'a parlé de suspicion de sclérose en plaques
Aussitôt le souvenir de ce film m'est revenu en tête et je me suis dis que en 22 ans , j'avais vécu pas mal d'injustice et qu'il fallait peut être que je pense à être heureuse
C'était la fin de ma première vie, un debut de vie pas conventionel et violente mais c'est la mienne